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Biennale d’art contemporain de Lyon : une aventure humaine et sociale au service du territoire

Depuis sa création en 1991, la Biennale d’art contemporain de Lyon est un temps fort de l’actualité artistique internationale. En 2017, elle a attiré plus de 300 000 visiteurs. Cette 15ème édition, du 18 septembre au 5 janvier prochains, prend une dimension inédite. À cette occasion et pour la première fois, TotalEnergies Foundation est partenaire principal de cet événement qui fait écho à son engagement en faveur de la jeune création, du dialogue entre les cultures, du dynamisme de nos territoires d’ancrage et de l’insertion des jeunes.

Cette année, la 15ème Biennale d’art contemporain de Lyon, intitulée Là où les eaux se mêlent, investit l’intégralité du macLyon, ainsi que les 29 000 m2 de friches industrielles des usines Fagor au cœur du quartier Gerland. Parallèlement, des manifestations telles que Veduta, Résonnance ou les Expositions Associées se déroulent dans toute l’Auvergne-Rhône-Alpes. Elles mettent en connexion les 12 départements de la région et favorisent le lien entre artistes, habitants et acteurs de la scène artistique locale (galeries, écoles, associations et institutions).

Le commissariat de l’exposition a été confié au Palais de Tokyo et à son équipe de sept curateurs. Avec le thème du paysage comme fil rouge, les 50 artistes sélectionnés, de toutes générations et de toutes origines, imaginent des œuvres in situ prenant en compte l’histoire, l’architecture et le contexte socio-économique dans lesquels elles s’inscrivent. 

Les œuvres présentées sont toutes réalisées sur place, grâce à des partenariats tissés entre les artistes et les entreprises de la région dont les savoir-faire sont multiples : métallurgie, chimie, textile, BTP... « TotalEnergies est implanté en Rhône Alpes depuis plus de 50 ans. En nous associant à la Biennale, nous souhaitons encourager le caractère fédérateur de cette manifestation qui mobilise, dans un travail collaboratif, les différents acteurs et publics du territoire », explique Anne-Claire Lienhart, responsable Dialogue des Cultures et Patrimoine au sein de la direction Engagement Société Civile de TotalEnergies.

En complément de son soutien financier, TotalEnergies Foundation souhaite mobiliser la jeunesse, notamment des élèves d’Écoles de Production du Bassin Lyonnais. Ce réseau d’établissements, dont TotalEnergies Foundation soutient le développement, prépare les jeunes à des diplômes professionnels grâce à une pédagogie fondée sur la réponse à des commandes. Ainsi, certains d’entre eux  participent à la réalisation d’œuvres, dont celles de Felipe Arturo et du tandem Daniel Dewar/Grégory Gicquel. « Cette collaboration constitue une opportunité pour ces jeunes de s’ouvrir à de nouveaux horizons, de valoriser leurs compétences, de développer l’estime de soi et la fierté du travail accompli », détaille Anne-Claire Lienhart. 

La Biennale, tremplin pour la création, donne naissance à de riches rencontres entre l’artiste et des élèves, l’art et l’industrie, le local et l’international, constituant ainsi une véritable aventure humaine et sociale.

Biennale d’art contemporain de Lyon 

Biennale d’art contemporain de Lyon

Corentin Rémond :
La Fondation Total aide les Écoles de Production, dans le cadre d’un grand plan de développement, qui a pour objectif, d’ici 2028, de créer 75 écoles, et de porter le réseau des Écoles de Production à une centaine d’écoles pour être présent au plus près des jeunes qui ont besoin de cette pédagogie particulière du « faire pour apprendre ».
Nous formons à différents métiers, l’usinage, l’industrie, le bâtiment, comme ici en menuiserie ou en charpente, et dans une dizaine d’autres métiers. Dans ce cadre-là, en lien avec le soutien à la Biennale d’art contemporain, ils nous ont proposés de faire le lien entre la Biennale et les Écoles de Production, afin de réaliser des œuvres d’artistes.
L’idée aussi, à travers la Biennale, c’est de valoriser les savoir-faire régionaux, et le savoir-faire des Écoles de Production en fait partie. Aujourd’hui c’est un point d’orgue intéressant, puisque l’artiste est venu rencontrer les élèves.

Felipe Arturo :
C’est pour moi très important de vous montrer quelques-unes de mes recherches, mon processus de création. C’est intéressant de voir comment ils sont exposés à d’autres types de meubles. Je pense que c’est très important pour eux. Je veux vraiment voir leurs visages lorsqu’ils verront exposés, les meubles sur lesquels ils ont travaillé. Qu’ils puissent voir comment les gens interagissent avec ces objets. Quand ils verront où ces objets vont être exposés, utilisés et perçus par les gens, je pense qu’ils vont comprendre le sens de ce que l’on fait. C’est pour moi aussi l’occasion de voir comment travaille une école de menuiserie en France, ce qui peut s’avérer très différent des méthodes utilisées en Colombie, ou dans d’autres pays. Pour moi, il est important que le processus de production permette de faire se rencontrer différentes techniques de fabrication artisanales. Cela permet aux élèves de sortir du champ habituel des travaux qu’on fait et d’avoir une vision globale et surtout de mieux comprendre l’œuvre de l’artiste d’après ses explications. Là, je travaille sur une chaise à la Biennale. Donc là je suis entrain d’équarrir pour pouvoir rentrer le dossier. Je trouve ça très intéressant toute cette métaphore autour du café, du pont qui réunit les différents continents. Dans le cadre du partenariat avec la Biennale, on est dans une approche un peu différente, avec une rencontre avec les artistes.

Eric Fillon :
Ça permet aux élèves d’être en contact avec l’artiste ici au niveau des ateliers, et de travailler sur les œuvres. Et puis nous organiserons dans le cadre de la Biennale des visites guidées pour permettre aux jeunes de découvrir le site de Fagor et les œuvres. Ils auront un intérêt tout particulier pour les œuvres sur lesquelles ils auront travaillé.